Le « pivot » russe vers l’Eurasie

Analyses des motivations de la Russie qui la poussent à se tourner vers l’Eurasie

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Les présidents russe, kazakh et biélorusse ont signé le 29 mai dernier à Astana l’accord donnant naissance à l’Union eurasienne – un projet intégrationniste mené par la Russie afin d’encourager l’intégration économique de l’espace post-soviétique. Mais qu’est-ce que l’Union eurasienne et quelles sont ses implications pour l’UE et ses relations avec la Russie ? Moscou se détourne-t-il de l’Occident dans l’espoir d’un avenir meilleur du côté de la région Asie-Pacifique ? Ou tout cela n’est-il qu’un mirage ?

Dans une nouvelle série d’analyses publiée dès le 30 mai, l’ECFR a demandé à dix spécialistes de la Russie, issus de l’ensemble du spectre politique, d’expliquer pourquoi les élites russes sont déçues des politiques occidentales et ce que cela implique pour le pivot vers l’(Eur)asie qui en résulte. Ils ont abordé les points suivants :

  • L’histoire de l’idée d’ « Eurasie »
  • Le projet phare de Poutine – l’Union eurasiatique – et ses chances de succès
  • La déception de la Russie vis-à-vis de l’Occident
  • La peur russe de l’influence et de la concurrence de la Chine
  • La politique énergétique russe dans le pivot de la Russie vers l’(Eur)asie
  • L’impact de la crise en Ukraine et de l’annexion de la Crimée


Ces analyses sont entrecoupées de vignettes futuristes de la Russie en tant que pays non-européen, rédigés par quelques-uns des écrivains russes les plus renommés. De cette manière, ils révèlent certaines réalités qui restent encore hors de la portée des experts et donnent de la consistance aux analyses.  

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